Bilan de compétences : guide complet pour booster votre carrière

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La rédaction
CCM Benchmark
Publié le 17/03/2025 Mis à jour le 17/03/2025
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Bilan compétences
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En quête d’évolution ou de reconversion professionnelle en 2025 ? Le bilan de compétences est un dispositif précieux pour faire l’inventaire de ses acquis ou définir un nouveau cap dans son parcours professionnel. Focus sur les modalités pratiques et financières de ce tremplin.

Le bilan de compétences offre un espace de réflexion guidé face aux changements de secteur, aux réorientations ou à un besoin de faire le point sur sa carrière. Il vise à identifier avec précision les connaissances, aptitudes, motivations dans le but de construire un projet professionnel cohérent. En 2025, les dispositifs de financement comme le compte personnel de formation (CPF) ont évolué. Comprendre comment accéder à un bilan de compétences devient essentiel afin d’en tirer le meilleur parti.

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Quelles sont les trois phases du bilan de compétences ?

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  • Le bilan de compétences commence par une phase préliminaire. Elle sert à analyser la demande, déterminer le format adapté, puis définir la procédure de déroulement avec le consultant.

  • La phase d’investigation aide à construire un projet professionnel, à vérifier sa pertinence ou à élaborer plusieurs alternatives.

  • Des entretiens personnalisés marquent la phase finale du bilan de compétences. Le bénéficiaire s’approprie les résultats détaillés. Il recense les moyens en faveur de la réalisation de son projet, avant de prévoir les étapes de mise en œuvre. Un document de synthèse confidentiel accompagne la fin du parcours.

La durée totale ne dépasse pas 24 heures. En règle générale, elles sont réparties sur deux à trois mois. L’organisme prestataire est tenu de détruire tous les documents de travail à la fin du bilan, mais conserve le document de synthèse pendant trois ans.

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À qui est destiné le bilan de compétences ?

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Les salariés du secteur privé, en CDI, en CDD ou intérimaires, ont accès au bilan de compétences. Un employé en CDI doit justifier d’une activité de plus de cinq ans, dont douze mois dans l’entreprise actuelle, afin de bénéficier d’un congé dédié. 24 mois d’activité durant les cinq dernières années sont requis en CDD.

Les agents publics des trois fonctions publiques (État, territoriale, hospitalière) peuvent également y prétendre, en soumettant une demande formelle à leur administration, et obtenir son accord, qui doit être motivé en cas de refus. Le bilan peut être réalisé pendant ou hors du temps de travail, généralement financé par l'administration ou via le compte personnel de formation de l'agent.

Le bilan de compétences s'adresse également aux demandeurs d’emploi. Le bilan les aide à définir un nouveau projet d’emploi, valoriser les acquis de leurs expériences antérieures, identifier les formations complémentaires nécessaires à leur retour à l’emploi.

Aucune condition d’âge ou d’expérience minimale n’existe. La réussite d’un bilan repose avant tout sur l’engagement personnel, mais aussi la capacité à se projeter dans sa vie professionnelle future.

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Quels avantages concrets pour la carrière professionnelle ?

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Le bilan de compétences encourage une meilleure connaissance de soi à travers une démarche d’introspection. Il renforce la confiance par la découverte de ressources parfois insoupçonnées, mais aussi la compréhension des difficultés rencontrées.

Le dispositif apporte une vision renouvelée du rapport au travail. Il aide à abandonner des aspirations professionnelles parfois trop idéalisées dans le but de construire un projet réaliste fondé sur les expériences et compétences réelles. A l'inverse, il peut permettre à un professionnel d'identifier ses forces dans son métier actuel afin de mieux savoir se valoriser face à son manager et lui redonner confiance en ses capacités.

Suivre une formation, entamer une validation des acquis de l’expérience (VAE), changer de secteur ou créer sa propre entreprise figure parmi les issues possibles. Le bilan de compétences peut aboutir à un changement profond ou à des ajustements plus subtils dans la carrière professionnelle.

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Comment bien choisir son organisme de formation ?

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Depuis l’ouverture du marché en 2019, environ 4 000 organismes proposent des bilans de compétences. Face à une telle abondance, quelques critères s’avèrent essentiels :

  • Le nombre d’heures d’entretiens individuels (minimum 17 heures sont recommandées).
  • L’existence d’un rendez-vous préalable gratuit, sans engagement.
  • Le format proposé : séances individuelles ou collectives, présentiel ou distanciel.
  • La proximité géographique dans l’objectif de faciliter les déplacements si les séances se font en présentiel.
  • La qualification des consultants, leur expérience.

L’affinité avec le consultant détermine le succès de la démarche. L’idéal est de rencontrer deux ou trois prestataires différents avant de s’engager.

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Bon à savoir : le CEP, un service d’accompagnement gratuit 

Le conseil en évolution professionnelle (CEP) est gratuit. Il peut servir de première étape avant un bilan de compétences ou de complément. Le dispositif aide à clarifier la situation professionnelle, à explorer les possibilités du marché du travail, à s’informer sur les dispositifs disponibles, à obtenir des conseils personnalisés.

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Bon à savoir !
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Combien ça coûte, comment le financer en 2025 ?

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Le prix d’un bilan de compétences varie en général de 1 000 à 3 000 € TTC, avec une moyenne autour de 1 800 €.

Via le compte personnel de formation (CPF), une participation forfaitaire de 102,23 € s’applique en 2025. La somme, indexée sur l’inflation, peut être prise en charge par l’opérateur de compétences (OPCO) ou l’employeur. Certaines situations en sont exemptées, notamment les bénéficiaires d’un abondement employeur ou les personnes mobilisant des points du compte professionnel de prévention (C2P).

L’employeur peut financer le bilan dans le cadre du plan de développement des compétences. Une telle démarche nécessite l’accord du salarié. Elle fait l’objet d’une convention tripartite entre l’employeur, l’employé, l’organisme prestataire. Le refus de participer n’est ni une faute ni un motif de licenciement.

Pour les salariés d’entreprises d’au moins 1 000 personnes, concernés par un licenciement économique, le bilan peut s’effectuer en début de congé de reclassement. Il est alors financé par l’employeur dans son intégralité.

Quant aux demandeurs d’emploi, France Travail propose des aides financières partielles ou totales via l’aide individuelle à la formation (AIF).