Les trois quarts des managers constatent une évolution des attentes de la direction ou des collaborateurs à leur égard. Ces nouvelles attentes gravitent essentiellement autour d’aspects relationnels, comme la responsabilisation, la qualité de vie au travail, et la dynamique collaborative. Hypersollicitation managériale, charge cognitive en hausse, hyperconnexion… À l’heure du développement du travail hybride, l’enjeu pour le management est de prendre soin de son équipe, mais aussi de lui. C’est le prérequis pour répondre aux besoins des collaborateurs, tout en les menant vers le succès.
7 bonnes pratiques à adopter pour instaurer un climat de travail sain
L’une des conditions pour garantir le succès de son équipe est de lui offrir un environnement de travail sain. Il favorise la productivité des salariés, leur motivation, préserve leur santé globale, tout en créant une culture d’entreprise positive.
Focus sur les 7 actions à déployer pour cultiver un climat de travail centré autour du bien-être, du respect, de l’écoute.
1. Encourager la communication au sein de l’équipe
Il s’agit du premier pilier d’un climat de travail sain. Les membres de l’équipe doivent pouvoir exprimer leurs inquiétudes, leurs idées, leurs réussites, mais aussi leurs échecs, sans se sentir jugés. Esprit d’équipe et entraide sont de mise pour atteindre, voire surpasser les objectifs fixés.
2. Fixer des limites entre vie professionnelle et vie personnelle
Si le climat est sain, il est rare de voir les bureaux encore remplis à des heures tardives. Ce type d’environnement de travail offre aux salariés un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Bien cloisonné, il n’envahit pas leur sphère personnelle ou familiale. À la fin de leur journée, les collaborateurs ont la possibilité de se déconnecter totalement de leur travail.
3. Investir dans du mobilier ergonomique
Pathologies cardiovasculaires, cancers, troubles musculosquelettiques (TMS)… La sédentarité au travail entraîne des conséquences néfastes sur la santé. Un environnement de travail sain prend soin du corps des collaborateurs. En stimulant leur épanouissement et en améliorant leur état de santé, le mobilier ergonomique leur permet de travailler dans des conditions optimales. En plus, cette bonne pratique favorise l’inclusion de tous les talents.
4. Bâtir une culture de reconnaissance au travail
Au sein d’une équipe, il est bien difficile pour les salariés de s’impliquer s’ils ne sont pas valorisés par leur manager. La reconnaissance au travail fait partie des besoins humains fondamentaux. Elle joue un rôle majeur dans la construction de l’identité des individus. Ils se sentent exister, car ils sont reconnus par l’autre.
Les gratifications matérielles en lien avec la fonction font partie des différentes formes de reconnaissance au travail. Il peut s’agir d’augmentations, de primes, de chèques-cadeaux, etc. Les rétributions peuvent aussi être symboliques : médaille, attribution d’un titre, célébration, etc. Enfin, le manager peut opter pour une forme de valorisation moins formelle, à l’image d’un simple « merci ». Pour 4 salariés sur 10, ce petit mot est le moyen le plus approprié pour témoigner de la reconnaissance.
5. Autoriser le droit à l’erreur
Dans un environnement de travail où les relations sont saines, les collaborateurs ont le droit de commettre des erreurs. Des mécanismes sont prévus pour encourager à les formuler, et limiter les impacts sur l’activité de l’équipe.
6. S’enquérir de l’avis des membres de l’équipe
En interne, le processus de prise de décision doit être ouvert aux remarques de tous. En laissant la possibilité aux salariés d’exprimer leur opinion, le manager montre qu’il les écoute, qu’il leur fait confiance. Dans le même temps, il encourage leur créativité, leur innovation, leur prise de risque.
7. Prendre en compte le moral de ses troupes
En tant que manager, il est capital d’interroger régulièrement les membres de son équipe sur leur état de santé mental, mais aussi physique. En pleine forme, fatigué, triste, heureux… Leur humeur du moment a forcément un impact sur leur travail. En sachant comment les salariés se portent, le manager a les clés pour agir en conséquence. S’ils sont démotivés, il peut par exemple organiser un teambuilding.
Comment gérer son équipe en leader, sur le plan relationnel comme opérationnel ?
Le leadership ne s’apprend pas en lisant des livres, il s’acquiert avec une bonne dose de pratique. Malgré tout, il existe des règles de base pour dispenser un encadrement de qualité à son équipe. En voici les principales :
- Résister à la tentation de tout contrôler. Un bon manager sait déléguer, tout en évitant la microgestion, aussi appelée micromanagement.
- Exprimer clairement les objectifs. Un cadre précis libère le potentiel de chacun.
- Insuffler la culture du feedback afin de créer un environnement positif, tout en améliorant les performances.
- Apprendre à dire non. En tant que manager, il faut savoir poser des limites. Il n’est pas possible de dire oui à l’ensemble des sollicitations. Un leader est capable de prioriser les dossiers selon leur valeur ajoutée. Il évite aussi de surcharger son agenda afin de consacrer du temps à la gestion des problèmes de fonds.
- Faire preuve de transparence, en s’appuyant sur des outils collaboratifs.
- Prévenir les conflits. L’un des secrets pour y parvenir est de permettre à chacun de se sentir utile, sans être sans cesse mis en compétition.
